2ème Conseil d’école

  • 10 juin 2021
150 150 Ecole Publique Félix-Leclerc de Bouvron

L’ordre du jour est le suivant :

  1. Assistant Anglais

Depuis la période 2, Brock Butcher, Canadien et assistant de langue anglaise, intervient chaque semaine, dans les classes d’élémentaire pour des séances de 30 à 45 minutes.

Initialement, il était prévu que son intervention durerait jusqu’aux vacances de Printemps. Son contrat est prolongé, il restera donc jusqu’à la fin juin.

Nous travaillons par thème :

  • Alimentation. Au Canada, il n’y a pas de restauration dans les écoles. Les élèves apportent leur repas, c’est la « lunch box ». Cela a été le point de départ pour travailler autour du vocabulaire lié à la préparation d’un sandwich. Le point final a été l’organisation et la préparation d’un sandwich. Chaque élève a été serveur et client, le tout en anglais bien sûr.
  • Noël. Brock Butcher nous a fait découvrir les traditions de Noël canadiennes. Les élèves ont travaillé sur les décorations, les couleurs et ont eu à réaliser un sapin de Noël en respectant les consignes de réalisation.
  • Famille. Désormais, nous connaissons tout, ou presque de la famille de Brock : ses grands-parents, ses parents, sa sœur et son frère. Nous connaissons la passion de chacun. Cela a permis aux élèves de réaliser leur « family tree ».
  • Les consignes. Celles-ci peuvent être organisationnelles (se lever, lever la main…) ou liées aux activités scolaires (couper ou plier une feuille, coller, fermer un livre…).
  • Le corps. Nous allons commencer à travailler sur les différentes parties du corps. Cela aura, notamment, pour intérêt de lier cette thématique avec le sport que nous souhaitons pratiquer en fin d’année. Connaitre les parties du corps permet de prévoir un échauffement avec des consignes en anglais.

Nous sommes ravis de la présence de Brock Butcher. Il apporte une dynamique dans l’apprentissage de l’anglais. Il se montre très compétent. Les enfants adorent le mardi et nous sommes agréablement surpris de leur investissement et de leur progrès.

Les parents expriment également des retours très positifs de la part de leurs enfants.

  1. La course solidaire

À l’occasion du Vendée Globe, il est proposé aux élèves de participer à un challenge sportif et humanitaire avec Sam Davies et Initiatives-Cœur.

L’idée de départ est de parcourir la même distance que les concurrents du Vendée Globe (environ 40 000 km). A ce jour, plus de 200 000 km ont été réalisés.

Concrètement :

  • Chaque élève participant apporte 2 €. Nous avons décidé de demander 1 € et la coopérative donnera également 1 €.
  • Les élèves courent ensuite le plus longtemps possible.
  • Nous relevons la distance totale parcourue par l’ensemble des élèves et la communiquons.

L’argent est versé à l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque qui permet à des enfants atteints de malformations cardiaques et venant de pays défavorisés de se faire opérer en France lorsque cela est impossible chez eux faute de moyens techniques ou financiers. Hébergés par des familles d’accueil bénévoles et opérés en France, plus de 3 400 enfants ont déjà été pris en charge depuis la création de l’Association.

Nous avons expliqué le but de cette course et les élèves se sont montrés très sensibles, c’est une motivation pour beaucoup.

Nous souhaitons en faire un temps fort, c’est la raison pour laquelle nous l’organisons sur une matinée, avec l’ensemble des classes, sur le parking d’Horizinc. Cela aura lieu le vendredi 2 ou 9 avril.

  1. L’aide aux enfants en difficultés

Au-delà des enfants en situation de handicap, l’école accueille des élèves qui peuvent rencontrer un certain nombre de difficultés. Celles-ci peuvent être pédagogiques (une difficulté à entrer dans un ou des apprentissages), comportementales ou relationnelles. Ces difficultés sont parfois occasionnelles, parfois inscrites dans la durée.

Face à ces situations, que pouvons-nous faire ?

  • Aide individuelle en classe
    • C’est la première réponse à apporter. Cette aide individualisée permet à l’enseignant d’appréhender précisément ce qui fait obstacle, les stratégies, ou leur absence, mises en place par l’élève, les éléments fondamentaux déficients qui empêchent la compréhension, l’exécution d’une activité. Exemple : la difficulté à lire, comprendre ce qui est lu (une consigne, un énoncé) est un obstacle à la réalisation de l’exercice.
    • Cette aide a une limite en termes de temps et d’organisation dans la durée.
  • Le travail en petit groupe de besoin dans la classe
    • Lorsque 2, 3 ou 4 élèves ont une difficulté sur une compétence identique, il est intéressant de les regrouper et de travailler avec eux avec des outils différenciés par rapport à la séance collective.
    • Ces groupes de besoin peuvent être sur une durée courte, en regard d’une compétence spécifique (l’addition posée), ou plus longue pour une compétence plus large (lire et comprendre un texte par exemple)

Question des représentants de parents sur l’aide par un autre élève ou tutorat.

Ce type d’aide est également utilisé en classe. Il faut distinguer aide et tutorat.

La première va consister pour un élève à aider un autre élève à réaliser un travail, un exercice par exemple. La difficulté réside en « aider ce n’est pas faire à la place, dire les réponses ». C’est à la fois valorisant pour l’élève aidant et parfois moins stressant pour l’élève aidé.

Le tutorat vise davantage à aider un autre élève dans son organisation : prendre ou ranger le bon matériel, préparer son cartable…

  • Les Activités Pédagogiques Complémentaires ou APC
  • Trois types d’activités sont indiqués dans le texte réglementaire les définissant :
    • une aide aux élèves rencontrant des difficultés dans leurs apprentissages. Cette difficulté doit être « légère » et non inscrite dans la durée..
    • une aide au travail personnel : organiser son travail, comment apprendre…
    • la mise en œuvre d’une activité prévue par le projet d’école.
  • Le Programme Personnalisé de Réussite Educative ou PPRE
    • Un PPRE permet de coordonner des actions pour apporter une réponse efficace à la prise en charge de difficultés rencontrées par les élèves dans l’acquisition des connaissances et des compétences du socle commun. Il est mis en place, notamment, à l’occasion d’un maintien. On définit avec l’élève, la famille des objectifs clairs et ciblés.

Lorsque les aides précédentes ne permettent pas à l’élève de progresser, nous pouvons faire appel au RASED, que nous vous avons présenté au 1er conseil d’école

  • Le Réseau d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté ou RASED
    • Le RASED intervient à la demande des enseignants, plus rarement à celle des familles.
    • L’enseignant spécialisé chargé de l’aide spécialisée à dominante pédagogique apporte une aide aux élèves qui ont des difficultés avérées à comprendre et à apprendre dans le cadre des activités scolaires.
    • L’enseignant spécialisé chargé de l’aide spécialisée à dominante rééducative apporte une aide aux élèves pour lesquels l’analyse de la situation montre qu’il faut faire évoluer leur rapport aux exigences de l’école, instaurer ou restaurer l’investissement dans les activités scolaires.
    • Le psychologue aide à l’analyse de la situation particulière d’un enfant et à la compréhension des difficultés, en liaison étroite avec la famille et les enseignants.
  • Le médecin de PMI, le médecin scolaire
    • Le médecin de PMI intervient pour les PS et MS
    • Le médecin scolaire intervient à partir de la GS jusqu’au CM2
    • Ces médecins peuvent être sollicités par les enseignants au travers d’une demande d’intervention pour des troubles des apprentissages, de comportement. Toutefois, la démarche de prise de RV est à faire par la famille. Le médecin fera un bilan médical et un bilan des apprentissages. Il pourra conseiller la famille sur des aides extérieures (orthophoniste, ophtalmo, pédiatre…)
  • Le médecin traitant peut être sollicité par la familles pour les mêmes motifs.
  • Le stage de réussite (CM1 et CM2). Ces stages sont organisés durant les vacances de printemps et d’été. Ils durent 15 heures sur 4 ou 5 jours. Ce sont les enseignants qui identifient les élèves pouvant en tirer bénéfice et font la proposition aux familles. Cette année, pour les prochaines vacances, le stage pourra être proposé aux élèves du CP au CM2.
  • La MDPH ou Maison Départementale des Personnes Handicapées. En déposant un dossier spécifique, les familles font une demande de compensation au handicap de l’enfant. Le plus souvent, cette compensation décidée par la MDPH est une aide humaine : une AESH (Accompagnant des Elèves en Situation de Handicap) pour quelques heures par semaine. Cela peut être également une aide matérielle (fauteuil, correcteur optique, ordinateur…). La MDPH peut également statuer sur un SESSAD (Service d’Education Spéciale et de Soins A Domicile). Ce service mettra en place des interventions de professionnels (orthophoniste, kinésithérapeute…) à l’école ou à domicile, évitant ainsi aux familles de multiples déplacements.

Face aux difficultés, il y a aussi le dialogue avec les parents et/ou différents professionnels :

  • Les rencontres entre enseignants, parents et enfant

Celles-ci permettent de faire le point sur la scolarité de l’enfant, ses difficultés. Cette rencontre peut mettre en évidence, ou pas, des difficultés similaires à la maison. C’est aussi une occasion plus opportune pour dialoguer avec l’enfant. En partageant des informations, des constats et objectifs partagés peuvent être énoncés.

  • L’équipe éducative

Elle réunit le directeur, l’enseignant, les parents et tout professionnel extérieur ou pas à l’Education Nationale qui intervient auprès de l’enfant. Pour l’Education Nationale, cela peut-être un membre du RASED, le médecin scolaire… Les professionnels extérieurs peuvent être des orthophonistes, des psychomotriciens, des thérapeutes…

Cette réunion a également pour objectif l’échange d’informations (chacun peut avoir un regard différent sur l’enfant en fonction de son rôle). Ce partage d’informations doit permettre de faire des propositions pour aider l’enfant (continuer une prise en charge, orienter vers un autre professionnel pour avis, aménager le travail demandé en classe, élaborer un dossier pour la MDPH…).

Un compte-rendu de l’équipe éducative est rédigé et partagé avec toutes les personnes présentes.

  • Pour les enfants en situation de handicap, l’équipe de suivi de scolarité ou ESS

Cette ESS a lieu une fois par an et concerne les élèves en situation de handicap, handicap reconnu par la MDPH (Maison Départementale Pour le Handicap).

Cette réunion est à l’initiative de l’enseignant référent, Benoît Brégeon. Celui-ci est chargé du suivi des dossiers des élèves en situation de handicap dans son secteur, correspondant à la circonscription de Blain-Nozay. Il peut également apporter son aide aux familles pour compléter le dossier MDPH.

L’ESS a le même objectif que l’équipe éducative : réunir toutes les personnes qui travaillent avec l’enfant en situation de handicap et échanger les informations. A l’issue de cette réunion, il est décidé ou pas de demander à la MDPH une réévaluation de l’aide, de la maintenir…

La MDPH, pour compenser le handicap d’un élève, peut notifier des aides de différentes sortes :

  • Aide humaine en classe avec la présence d’AESH, selon un nombre d’heures.
  • Allongement de la durée des épreuves.
  • Modification des conditions de passation des épreuves (ex : élève dans une petite salle d’examen
  • Orientation
  • Un SESSAD est un service d’éducation spécialisée et de soins à domicile.
  • Une aide matérielle (ordinateur, micro/oreillette, loupe…)
  1. Questions diverses

– Comment peut-on garantir un minimum d’intimité et de tranquillité aux enfants quand ils vont aux toilettes pendant la récréation ? Par exemple, notre enfant se retient d’aller aux toilettes, de peur que d’autres enfants ouvrent la porte (apparemment, certains enfants arriveraient à déverrouiller la porte de l’extérieur) ou regardent par au dessus/dessous.Il ne s’y rend que pendant le temps de classe (sous réserve qu’il y soit autorisé), ce qui n’est pas idéal par rapport au déroulement de la classe et perturbe son attention.

Ecole : Il est important que les enfants viennent nous voir lorsqu’ils rencontrent ce type de problème. Nous allons en reparler en classe.

Par ailleurs, les élèves sont autorisés à aller aux toilettes durant la classe.

– Concernant le savon, a-t-il pu être changé par la municipalité, car il semblait agressif pour les petites mains des enfants. Suite à des remontées des parents, les enseignantes de maternelle en ont fait la demande à la municipalité. Quand est-il ?

Ecole : Ce n’est pas le savon qui est agressif, mais le fait de devoir se laver les mains 10 à 20 fois par jour. De plus, nous rappelons aux élèves la nécessité de se rincer correctement les mains. Enfin, en période de froid, la peau peut également réagir davantage. Nous rappelons également qu’aucun élève n’utilise de gel hydro-alcoolique.

– Y a-t-il des projets à financer pour l’école ? Peut-être un dessin d’école à reconduire ? L’initiative semble avoir été apprécié par plusieurs parents d’élèves.

Ecole : Cette année scolaire, les projets sont un peu en suspens. L’opération dessin d’école va être reconduite par les Parents des P’tits Félix.

– A l’attention de la mairie et concernant le stationnement sur le parking parfois compliqué (certains laissent trop de distance) est-il envisagé de revoir le marquage au sol ?

Mairie : Il semble que tous les parents n’aient pas repéré le bois au sol qui matérialise également les emplacements et permet de se garer correctement sur la place. Il faut sans doute également retracer les « T » en blanc.

 

Prochain conseil d’école :

Mardi 29 juin 2021