Conseil d’école du 19 juin 2020

  • 2 juillet 2020
150 150 Ecole Publique Félix-Leclerc de Bouvron
  1. Personnel de l’école
  • Accompagnant des Élèves en Situation de Handicap – AESH

Véronique HIGELIN a rejoint l’école lundi 16 décembre 2019. Elle est présente auprès de 3 élèves en situation de handicap.

L’école compte désormais 3 AESH, qui interviennent à hauteur de 56 heures par semaine, auprès de 5 élèves.

  • Service Civique Universel – SCU

Alexanne SEZNEC a commencé sa mission lundi 6 janvier 2020. Dans le contexte de confinement, elle a démissionné, ce qui lui permet de pouvoir repostuler l’année scolaire suivante pour un nouveau service civique. Elle souhaite revenir dans notre école, si notre projet est accepté.

Elle s’occupait principalement des bibliothèques :

  • Accueil des élèves
  • Gestion des emprunts et des retours
  • Enregistrement, couverture des nouveaux livres
  • Réparation, entretien des ouvrages

Mme Seznec intervenait également en aide aux enseignants lors d’activités spécifiques (informatique, arts visuels…).

Nous sommes très satisfaits de la qualité de son travail, de son dynamisme et de son implication.

  • Agent Territorial Spécialisé des Ecoles Maternelles – ATSEM

Magalie Le MÉNAHÈZE a commencé lundi 2 mars 2020

Le recrutement a été effectué par la Mairie pour pourvoir au poste d’ATSEM dans la classe de Mme Vilain.

  1. Perspectives pour la rentrée

L’école comptera 11 classes en raison d’une ouverture en maternelle. Elle est due à la décision du gouvernement d’ouvrir si l’effectif des GS est de 24 élèves. Nous en avons 25.

Par ailleurs, notre effectif en élémentaire faisait craindre une fermeture. Des inscriptions de nouvelles familles arrivant sur Bouvron et l’opposition du Maire, M. Verger, ont annulé cette éventualité.

L’ouverture en maternelle nécessite un recrutement d’ATSEM par la Mairie. Ce recrutement a été effectué. A la rentrée, Mme Patricia Fouasson prendra son poste dans la classe 2.

A ce jour, nous attendons 241 élèves pour la rentrée 2020 dont :

  • 87 élèves en maternelle (moyenne 22 par classe au lieu de 29 sans l’ouverture)
  • 154 élèves en élémentaire (moyenne 22 par classe)

Du côté de l’équipe enseignante :

  • Un nouvel enseignant sera nommé sur le poste de maternelle fin juin.
  • Mme Charon ayant obtenu sa mutation en Indre et Loire, un nouvel enseignant sera également nommé sur « la décharge de direction ».
  • Mme Mabilais a fait une demande de formation qui lui a été accordée. Cette formation se déroule sur l’année scolaire entière. Si elle obtient une place, un enseignant sera nommé à titre provisoire sur son poste. Nous le saurons fin juin, début juillet.
  1. Situation sanitaire
  • Le confinement

L’annonce de la fermeture de l’école a été soudaine. L’expression « du jour au lendemain » prend ici tout son sens. Proposer le travail à distance a nécessité du temps d’adaptation, nul n’était prêt pour cela. Cette adaptation concernait tout le monde : enseignants, parents, élèves.

Avec Céline Réveillère et l’équipe enseignante, nous avons mis en place rapidement une organisation permettant d’accueillir des enfants de personnel soignant, y compris le week-end, sur la base du volontariat.

Chaque jour, à l’école, un enseignant + le directeur étaient présents pour parer à un accueil d’urgence, mais aussi pour faire les photocopies à destination des familles l’ayant demandé. Environ 35 familles ont bénéficié de ce service.

Le contact régulier avec les familles a permis de maintenir le lien et adapter nos pratiques, les situations de familles étant très variables :

  • Parents en télétravail ou non, et donc plus ou moins disponibles pour le travail des enfants,
  • Frères et sœurs scolarisés avec du travail,
  • Matériel informatique disponible dans la famille.

Tous ces éléments ont permis de mettre en évidence qu’il ne fallait pas surcharger les familles. A la maison, il n’était pas possible d’assurer 5 h 30 d’enseignement chaque jour !

Au fur et à mesure, des semaines, des parents faisaient part d’une plus grande difficulté à mettre les enfants au travail, notamment après les vacances de Printemps.

Rappelons que ce confinement a duré 6 semaines d’école, sur les 36 que compte l’année scolaire.

  • Retour à l’école – Phase 1

La 1ère difficulté a été le temps entre l’annonce par le Président de la République et les premières directives reçues, environ 1 semaine.

Sans directives officielles, il est difficile de travailler sur une organisation.

La 2ème difficulté tenait au fait du confinement, qui concernait également les enseignants.

Le lundi 11 et le mardi 12 mai, nous avons pu travailler sur place, en lien avec la Mairie pour tout ce qui concernait l’accueil périscolaire, le temps méridien, le nettoyage/désinfection… avec les Petits Palais pour le restaurant scolaire…

Il est important de prendre conscience que le retour à l’école ne nécessitait pas une simple organisation de présence des élèves, mais plusieurs niveaux d’organisation, dépendants les uns des autres.

Pour cette phase 1, 30 % des élèves de l’élémentaire ont souhaité revenir. Nous avons pu tenir compte des fratries lorsque des élèves étaient accueillis 2 jours.

Le respect du protocole était très contraignant. Le lavage des mains, notamment, prenait environ 1 heure par jour, sur le temps d’enseignement. Le service de restauration commençait aussi sur le temps scolaire, à partir de 11 h 45.

Le caractère très statique de la classe, élèves ne pouvant circuler librement, absence de travail en groupes, manipulations réduites ont perturbé le dynamisme habituel.

Globalement, cela s’est bien passé, il n’a pas été nécessaire de réajuster le quotidien.

  • Retour à l’école – Phase 2

D’emblée, nous savions que cela serait plus compliqué. En France, on savait qu’environ 50 % des salariés allaient reprendre le travail. Toutefois, les jauges d’accueil restaient inchangées, au regard du respect du protocole sanitaire.

Cette fois-ci, 70 % des élèves souhaitaient un retour, soit environ 160 élèves pour une capacité d’accueil d’environ 80/90 élèves maximum.

Sur ces 160 élèves, environ 45 étaient prioritaires, soit la moitié des places. Des parents prioritaires ont « supprimé » des dates pour lesquelles ils avaient une solution de garde. Certaines classes ont pu proposer aux non-prioritaires un accueil 2 jours par semaine.

Pour la classe de CP notamment, dans un premier temps, les non prioritaires ne pouvaient revenir que 3 jours sur les 18 prévus. La jauge a été augmentée. Cela a permis de passer de 3 à jours d’accueil.

Durant ces 2 phases, nous avons continué à faire parvenir du travail aux familles, à mettre des photocopies à disposition, tout en assurant la classe. C’était lourd à gérer, d’autant que nous devons préparer la rentrée prochaine.

  • Retour à l’école – Phase 3

A partir du lundi 22 juin, tous les élèves doivent revenir à l’école. Le protocole sanitaire est assoupli, essentiellement pour accueillir une classe entière.

Il reste actif sur le lavage des mains, le nettoyage et la désinfection, avec des assouplissements.

Vendredi matin, c’est avec les élèves et du personnel municipal que nous avons réaménagé les classes, 6 semaines après les avoir vidées en partie. Le mobilier inutilisé, notamment la moitié des tables dans chaque classe, avait été stocké en d’autres lieux.

Quelle que soit la situation de chacun, cette période, qui s’inscrira dans l’Histoire, a eu son lot de complications, d’un point de vue personnel, social, professionnel.

En ce qui nous concerne, professionnellement, elle a été et demeure éprouvante. Il nous a fallu réinventer une partie de notre métier. Enseigner en classe n’a rien à voir avec le fait de donner du travail à la maison, en essayant de guider les parents, donc de penser à leur place. Nous sommes habitués à anticiper ce qui pourrait représenter une difficulté pour les élèves. Il a fallu, cette fois-ci, anticiper aussi ce qui pourrait mettre les parents en difficulté.

Jongler avec les élèves à la maison, les élèves à l’école à temps complet, ceux à temps partiel, est aussi très compliqué. Nous avons essayé de mener tout de front, dans l’intérêt des élèves.

Malgré cela, nous avons reçu énormément de messages des familles ; des messages de compréhension quant à la difficile gestion d’une organisation qu’il a fallu revoir 3 fois en moins de 6 semaines, des messages de remerciement pour notre investissement que nous avons essayé de porter à la hauteur de l’espoir des familles. Tous ces messages nous ont fait du bien.

Nous remercions également la Mairie et l’ensemble du personnel municipal pour la coopération toujours fructueuse et partagée.

  1. Questions diverses
  • Est-il possible d’échanger sur l’organisation de cette fin d’année et la préparation de l’an prochain. Il n’y a pas eu de communication à ce sujet et je n’ai pas l’impression que les instituteurs essayent de rattraper le retard (flashmobs, récréations plus longues, …) Comment s’organisent les instituteurs pour rattraper les notions non-vues ? Peuvent-ils orienter les parents sur les points à voir pendant l’été ?Est-il possible de transmettre aux parents un bilan de l’année pour connaître ce qui a été vu durant l‘année. Par exemple, il n’y a pas eu d’histoire et de géographie, que peux t’on montrer aux enfants ?

Est-il possible d’échanger sur l’organisation de cette fin d’année et la préparation de l’an prochain.

Ecole :             Cf points précédents pour la fin d’année. Pour l’an prochain, nous préparons la rentrée comme d’habitude. La rentrée de septembre sera-t-elle impactée encore par la pandémie ? Nul ne le sait en juin.

Il n’y a pas eu de communication à ce sujet et je n’ai pas l’impression que les instituteurs essayent de rattraper le retard (flashmobs, récréations plus longues, …).

Ecole :             Pas de communication ? Celle-ci a été faite en temps et en heure, au fur et à mesure que nous avions les informations. Cette communication est toujours présente à ce jour sur le site de l’école et a commencé dès le vendredi 13 mars avec Infos Ecole 10, puis des Infos Complémentaires le 16 mars, actualisées jusqu’au 27 mars.

Le 12 mai était publié un article sur la réouverture de l’école. Le 15 mai, des informations complémentaires sont publiées (Infos Ecole 11). Ont suivi les Infos Ecole 12, 13 et 14, visibles sur le site depuis, respectivement, le 27 mai, le 5 juin et le 18 juin.

Flashmob et récréations.

Les récréations ont été plus longues que les 15 minutes réglementaires, c’est un choix et nous nous en satisfaisons. Comme expliqué précédemment, et comme cela avait été dit clairement par le Ministre, ce ne serait pas l’école comme avant, notamment du fait du caractère très statique des élèves (pas trop le droit de bouger en classe). Alors, on bouge en récréation et plus longtemps pour évacuer la concentration nécessaire au travail et au respect très strict du protocole, en classe, au restaurant scolaire, au périscolaire, dans le car, dans les déplacements et même en récréation.

Concernant le flashmob, ce fut un moment de plaisir partagé par tous les élèves présents et les enseignantes. C’est aussi une activité physique.

Comment s’organisent les instituteurs pour rattraper les notions non-vues ?

Ecole :             Cela ne sera pas possible. Comment imaginer rattraper au mieux 6 semaines d’absence de l’école, au plus 11 semaines sur une année qui en compte 36 ? Conformément à la circulaire ministérielle du 4 mai 2020, consultable sur internet, le temps de classe était essentiellement consacré au français et aux mathématiques.

Quelques extraits de cette circulaire :

Par la suite, l’enjeu n’est pas de finir les programmes mais de s’assurer que les élèves maîtrisent les connaissances nécessaires pour poursuivre leur scolarité dans de bonnes conditions.

En école élémentaire, il est recommandé, pour une journée type de 6h (1), de consacrer :  

  • En CP, CE1 et CE2, 2h30 aux enseignements de français et 1h30 pour les mathématiques ;
  • En CM1 et CM2, ces volumes recommandés sont respectivement d’au moins 2h et 1h30.

En outre, si les conditions sanitaires sont réunies, une heure par jour est consacrée à l’activité physique, temps des récréations compris, afin de favoriser l’équilibre des élèves.

(1) Rappel : la journée type de 6 h comprend les temps de récréation et, pour cette période, le temps lié au respect du protocole, notamment le lavage des mains qui prend 45 minutes à 1 h chaque jour.

Peuvent-ils orienter les parents sur les points à voir pendant l’été ?

Ecole :             Le temps nous manque pour cela. De plus, il y a de telles disparités dans les situations de chaque élève par rapport au travail à la maison, aux différents scénarios de retour à l’école, qu’il nous faudrait évaluer chaque élève pour proposer un programme personnalisé. Enfin, pour les familles qui souhaitent faire travailler leur enfant durant les vacances d’été, les plans de travail sont un point d’appui.

Est-il possible de transmettre aux parents un bilan de l’année pour connaitre ce qui a été vu durant l‘année. Par exemple, il n’y a pas eu d’histoire et de géographie, que peut-on montrer aux enfants ?

Ecole :             La réponse est la même que précédemment. Si des familles souhaitent faire travailler leur enfant durant les vacances, elles peuvent se tourner vers les « cahiers de vacances »

 

  • Nous tenions juste à remercier l’équipe enseignante pour sa présence, son adaptabilité et son professionnalisme pendant cette drôle de période.

Ecole :             Nous sommes très sensibles à cette reconnaissance. Comme cela a été dit précédemment, de très nombreux parents nous ont remerciés pour ce travail très particulier.

  • Et par la même occasion à vous remercier, vous parents, de nous représenter pendant l’année.

Représentants : Peu de parents nous remercient, merci.

 

Cette année scolaire se termine. Au nom de toute l’équipe, je remercie la Municipalité précédente et actuelle qui veille à nous permettre de travailler le plus sereinement possible.

Je vous remercie également, les représentants de parents d’élèves, pour votre implication dans la vie de l’école et dans le lien que vous entretenez.

Enfin, nous ne pouvons clore ce conseil d’école sans avoir une pensée pour Mme de St Sulpice, adjointe aux affaires scolaires de 2008 à 2014. Elle fut, notamment, à l’origine de la réflexion sur le temps méridien avec l’instauration du permis à points, mais a également porté le projet de rénovation et construction du pôle enfance.