- Situation sanitaire
La France n’échappe pas à la 5ème vague, notre territoire non plus. Depuis quelques semaines, les écoles ont à gérer des fermetures de classes, des non-remplacements d’enseignants.
Le niveau 3 du protocole est de rigueur, ainsi que le masque dans la cour.
L’école devient un lieu de contamination pour les parents, les enfants n’étant pas vaccinés. Selon l’Institut Pasteur, un adulte de moins de 40 ans est 30% plus exposé au risque de contracter le Covid-19 s’il vit avec des 11-14 ans – 90% si les enfants ont moins de trois ans. Santé publique France annonce un taux d’incidence de près de 1 000 chez les élèves du primaire.
Les maladies dites hivernales ont également fait leur retour. Lundi et mardi, 25 et 34 élèves étaient respectivement absents, malades (soit 11% et 14% de l’effectif total).
Dans le même temps, nous accueillons des élèves pour lesquels nous devons appeler les parents, parfois très tôt dans la matinée, leur enfant présentant un ou des symptômes (fièvre, forte toux, mal de tête…). Quelques élèves nous font savoir qu’ils ont eu un « Doliprane » avant de venir, le ou les symptômes étant présents au lever.
De nombreuses familles viennent chercher leur enfant. D’autres nous répondent qu’elles ne le peuvent pas, pour différentes raisons.
Nous comprenons que certains parents n’ont pas de solution mais l’école n’est pas la solution de garde d’enfant malade.
Lorsque les enseignants doivent quitter la classe pour appeler les familles, éventuellement laisser des messages, puis revenir consulter le répondeur dans l’attente d’une réponse, ceux-ci ne sont pas à effectuer leur travail. C’est toute la classe qui pâtit de cette situation.
Bien entendu, il est impossible, sauf à passer un test antigénique ou PCR, de faire la différence entre des symptômes de maladie hivernale et de COVID. Au regard du taux d’incidence actuel (supérieur à 400 en Loire-Atlantique le 7 décembre mais 700 chez les 6-10 ans) la prudence s’impose, y compris pour l’équipe éducative.
Depuis mardi, nous avons un cas positif dans une classe. Les élèves de cette classe ne pourront revenir qu’à la condition de présenter un test négatif. Contrairement à ce qui est annoncé officiellement, les tests ne peuvent être faits à l’école, à la suite d’un cas déclaré, les laboratoires étant débordés. Il appartient donc aux familles d’effectuer cette démarche.
Nous en appelons donc à votre responsabilité afin de ne pas minorer les symptômes de votre enfant et ainsi, peut-être, éviter le risque de contaminer davantage les usagers de l’école, leur famille.
- Spectacle de Noël
Afin de limiter les risques de contamination, la Municipalité, après consultation des écoles et de la Compagnie artistique, a décidé de reporter le spectacle, probablement en mars 2022.