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Le_tolier

2022.2023 Conseil d’école 2

150 150 Ecole Publique Félix-Leclerc de Bouvron

L’ordre du jour est le suivant :

  1. Carte scolaire

La carte scolaire se déroule en 3 temps : courant février, courant juin et début septembre pour les derniers ajustements.

En février, la DASEN (Directrice Académiques des Services de l’Education Nationale) peut prononcer des ouvertures ou des fermetures. Des fermetures ou ouvertures « à suivre » sont également actées. Cela signifie que la situation de ces écoles sera réétudiée en juin.

Lors de cette instance, aucune mesure n’a été prononcée pour Bouvron. Le niveau des effectifs est stable. Il est à noter qu’à ce jour, nous comptons 237 élèves, au lieu de 232 à la rentrée, et que nous attendons l’arrivée de 2 élèves en mars et 1 après les vacances de Printemps. Le niveau de constructions sur la Commune permet de penser que des inscriptions vont avoir lieu dans les semaines et mois à venir, ainsi que durant l’année scolaire 2023.2024.

  1. L’école inclusive – AESH

Lors du 1er conseil d’école, nous avons évoqué la problématique des AESH, en nombre insuffisant au regard du nombre d’élèves notifiés.

Nous avions également parlé des élèves qui sont parfois en attente d’une place dans un établissement spécialisé :

  • ULIS – Unité Localisée pour l’Inclusion Scolaire pour l’Education Nationale par exemple,
  • ITEP Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique,
  • IMEInstitut Médico Educatif
  • IEM Institut d’Education Motrice

Ces derniers sont des établissement médico-sociaux. On y trouve du soin.

Lorsque la MDPH notifie une orientation dans un établissement spécialisé (que la famille accepte ou pas), cela signifie clairement que l’école n’est pas la structure adaptée au handicap de l’élève. Pour autant, et parce qu’il y a des listes d’attente dans ces établissements (il y a parfois 3 ans d’attente), l’école se trouve souvent en difficulté. L’élève ne progresse pas comme cela pourrait être le cas dans la structure adaptée, la famille se sent abandonnée. C’est, pour cette dernière, un sentiment de double peine : au handicap de l’enfant s’ajoute une absence de prise en charge par la société.

Depuis la rentrée, nous ne cessons d’alerter sur nos difficultés, l’irrégularité du renfort AESH. Plusieurs incidents de violence envers des élèves ou des adultes ont eu lieu entrainant des arrêts de travail.

Mme Loarer, IEN, suit de très près notre situation, soutient l’école et fait remonter nos difficultés.

Jeudi 9 février, à l’initiative de la Municipalité et des représentants de parents d’élèves, un blocus symbolique de l’entrée de l’école a eu lieu afin de mettre en lumière le manque d’AESH. Les parents étaient invités à signer une pétition sur place ou en ligne.

500 signatures, parents plutôt cordiaux, certains n’étaient pas au courant de ces situations. Les parents des élèves concernés ont été touchés. Pas conscience Préparer une suite à cette pétition, à communiquer à la DASEN, au député,

Vendredi 3 mars, Mmes Laetitia JIMENEZ, IEN ASH (Adaptation scolaire et Scolarisation des Élèves en Situation de Handicap) et Marie NEGREL, conseillère technique du service social auprès des élèves ont passé la journée à l’école, à la demande de la DASEN. Cette dernière a également affecté 4 Titulaires Remplaçants sur l’école pour la journée.

L’objectif était de rencontrer tout adulte souhaitant exprimer son ressenti, son vécu au regard de ces situations difficilement gérables. Les entretiens pouvaient être en individuel ou en petit groupe. 18 y ont participé parmi les enseignants, ATSEM, AESH, personnel du périscolaire et du restaurant scolaire.

Nous n’attendions aucun début de solution à la problématique que nous rencontrons depuis des mois.

D’une manière générale, nous n’avons pas toujours ressenti une véritable écoute. Les seules réponses ont été institutionnelles sur l’école inclusive : l’école doit accueillir tous les élèves.

Le point positif porte sur la prise en compte de notre manque d’AESH. Bien entendu, il nous faut maintenant attendre un éventuel bénéfice.

Enfin, nous devons tous, collectivement, ne pas stigmatiser l’enfant, qui doit être aidé, et sa famille.

  1. Affelnet, procédure d’affectation des élèves en 6ème.

Cette procédure, à la charge des directrices et directeurs depuis quelques années, nécessite du temps et de la rigueur. Rigueur que nous attendons de la part de famille qui doit traiter 1 élève. Le directeur doit traiter la totalité des procédures.

L’école Félix-Leclerc compte 2 collèges publics de secteur :

  • Blain : Le Galinet
  • Savenay : Mona Ozouf

Les familles habitant dans le secteur ci-dessous ont le choix entre les 2 collèges.

 

Étapes de cette procédure Affelnet :

  • Le volet 1 comportant les coordonnées et identification de l’élève et ses responsables est distribué aux familles. Celles-ci doivent simplement en faire une vérification et apporter des modifications si nécessaire. Toutes les modifications doivent être saisies par le directeur avant l’étape suivante.
  • Le volet 2 est distribué. Sur ce document, les familles font des vœux d’affectation pour la classe de 6ème:
  • 6ème générale
    • Collège de secteur Blain
    • Collège de secteur Savenay ou Blain
    • Demande de dérogation pour 1 collège public
    • Collège privé
  • 6ème spécifique :
    • 6ème bilangue départementale à Nantes
    • 6ème internationale à Nantes, St Nazaire ou La Baule
    • 6ème CHAD (Classe à Horaires Aménagés Danse) à Nantes ou St Nazaire
    • 6ème CHAM (Musique) à Guérande, Nantes, St Herblain ou St Nazaire
    • 6ème CHAT (Théâtre) à Nantes
    • 6ème section sportive départementale à Blain, La Baule, Le Pouliguen, Nantes, St Nazaire
    • 6ème dispositif EHP (Elèves à Haut Potentiel) à Nantes
    • 6ème SEGPA (sections d’enseignement général et professionnel adapté) à Blain notamment
    • 6ème ULIS (unités localisées pour l’inclusion scolaire) à Blain notamment
    • 6ème CNED (Centre national d’enseignement à distance)

Les vœux sont saisis par le directeur.

  1. Questions diverses
  • ReprésentantsQuestionnement autour de la charge de travail et/ou des devoirs demandés à l’école.
  • Ecole – Cette question permet de mettre en avant quelques points intéressants :

Les directives officielles :

  • Tout commence par une circulaire datant du 29 décembre 1956 où il est écrit « aucun devoir écrit, soit obligatoire, soit facultatif, ne sera demandé aux élèves hors de la classe.» Ainsi, comme le rappelle cette circulaire : « le travail écrit, fait hors de la classe, hors de la présence du maître et dans des conditions matérielles et psychologiques souvent mauvaises, ne présente qu’un intérêt éducatif limité. »
  • Puis, la circulaire du 6 septembre 1994 vient abroger ce texte. Elle met en place les études dirigées qui permettent de « s’assurer de l’assimilation des notions et des connaissances qui ont fait l’objet d’un apprentissage dans la journée ou dans la semaine. » Elles doivent durer 30 minutes par jour et doivent être « mise en place pendant le temps scolaire ». Par ailleurs, les études dirigées doivent constituer un temps privilégié d’apprentissage du travail en autonomie. Ainsi, les « maîtres doivent aider les élèves à intégrer diverses méthodes et à les utiliser à bon escient. »Enfin, la circulaire rappelle qu’en raison de ces études dirigées, les élèves ne doivent pas avoir de devoirs écrits à faire à la maison. Le travail en dehors de la classe doit se limiter « à des leçons à apprendre et à un travail oral».
  • Quelques années plus tard, la loi du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République précise dans l’une de ces annexes que les devoirs écrits à la maison sont formellement interdits pour les élèves d’école primaire. Cela signifie qu’un élève qui n’a pas fait son exercice ne peut pas avoir un 0 ni avoir une punition. En revanche, rien n’interdit un professeur de donner des leçons à apprendre chez soi ou de faire à la maison un travail oral, comme une recherche ou une lecture.

L’aspect social

L’enquête annuelle du Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves (PISA*), menée chaque année par l’OCDE**, révèle que la France fait partie des pays où les élèves ont le plus de travail à faire à la maison. Malgré la masse de devoirs maison, les résultats des enfants français ne sont pas meilleurs que ceux d’autres pays (comme la Suède, la Finlande…), ou la charge de travail personnel est nettement moins importante.

L’un des gros reproches faits aux devoirs à la maison est cet aspect générateur d’inégalités. Comme le rappelle l’OCDE : « Les devoirs représentent une possibilité supplémentaire d’apprentissage ; toutefois, ils sont susceptibles de creuser les inégalités socio-économiques dans les résultats des élèves. »

Il pointe notamment le cas de certains enfants, qui n’ont pas vraiment d’espace calme dans lequel travailler à la maison, ce qui nuit aux devoirs, et précise : « Les établissements d’enseignement et les enseignants devraient trouver les moyens d’encourager les élèves en difficulté et défavorisés à faire leurs devoirs. »

Le cas des parents est également souvent évoqué : certains parents ne peuvent pas aider leurs enfants à faire leurs devoirs. Ces derniers sont donc désavantagés par rapport aux enfants dont les parents n’hésitent pas à aider. Mais cette aide peut également se transformer en véritable pression familiale.

Enfin, certains enfants restent tard au périscolaire et ne regagnent la maison qu’après 18 h, 18h30. Les enfants ne sont plus « aptes » à travailler et les parents manquent de temps pour les accompagner.

Pour résumer :

  • Seul un travail oral ou de recherche ou une lecture peut être demandé aux élèves.
  • Il n’y a pas de corrélation entre travail à la maison et performance scolaire.
  • Le travail à la maison est source d’inégalités.

Enfin, concernant ce questionnement, il est important de se rapprocher des enseignants.

ReprésentantsConcernant la cour des « grands », un parent remonte que la cour est parfois occupée par des enfants qui jouent au foot sans respecter le planning de la cour et que cela pose problème aux autres utilisateurs de l’espace. Serait-il possible de faire quelque chose ?

Ecole – C’est un réel problème. Nous avons mis en place un planning d’utilisation du terrain de sport, avec notamment le jeu autorisé sur la semaine. Nous avons volontairement supprimé le foot, jusqu’à que certains élèves apprennent à lire ce planning. Parallèlement, nous commençons durant cette période un travail participatif avec tous les élèves de l’élémentaire sur la cour de récréation. Nous pensons que cela va aider à la prise de conscience des élèves sur les enjeux autour de cet espace.

ReprésentantsY a-t-il des retours suite à la mobilisation du 9 février ? Y a-t-il des solutions pour les enfants qui sont en attente d’accompagnements adaptés, suite aux incidents dans la classe 1 entre autres ?

Ecole – Nous ne savons pas si la rencontre évoquée au point 2 a été également initiée suite à cette mobilisation.

Représentants – Nous avons recueilli 500 signatures. Les parents des élèves notifiés ont été reconnaissants de cette initiative.

ReprésentantsEst-il possible qu’un ou plusieurs d’entre nous ait accès aux identifiants/codes du site internet de l’école ? Pour permettre la mise à jour les photos des représentants des parents d’élèves et peut-être également créer une “rubrique” pour y mettre nos informations ?

Ecole – Cela va être fait.

ReprésentantsNous avons eu plusieurs interrogations et suggestions concernant l’organisation du périscolaire et de l’accueil de loisir. Une demande de rencontre avec la Mairie a été faite en début de semaine pour en discuter ensemble. Nous pensions transmettre à Clotilde Shammas un document en “rappel” à cette demande le soir du conseil.

Mairie – Le rendez-vous est fixé.

 

Prochain conseil d’école – Mardi 20 juin.

Infos École 14

832 451 Ecole Publique Félix-Leclerc de Bouvron
  1. Course solidaire

Les élèves ont du cœur, du souffle, des jambes. Ils ont parcouru 358 km durant cette matinée. Bravo aux coureurs pour cet exploit.

Les familles ont du cœur. Elles ont donné environ 950 €, soit 4 fois plus que la somme demandée.

Merci aux coureurs, parents accompagnateurs, à la Municipalité pour l’utilisation du parking Horizinc et à Joël, pour la confection des tourtons offerts par les Petits Palais.

  1. Tests

Suite à l’avis de la Haute Autorité de Santé, le ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports et le ministère des solidarités et de la santé ont décidé de déployer les tests RT-PCR sur prélèvement salivaire auprès des élèves des écoles publiques et privées.

Nous avons été informés qu’une campagne de tests est prévue dans les 2 écoles de Bouvron, mardi 15 juin.

Concrètement :

  • L’ARS, en accord avec l’Inspection Académique, désigne les écoles. Ce n’est pas l’école qui demande cette campagne de tests.
  • Mardi 15 juin, à partir de 14 h, à l’école.
  • Ce test n’est réalisé que si vous êtes d’accord (cf formulaire de consentement)
  • Ce formulaire est à nous retourner lundi 7 juin.

A télécharger :